Rudolf Laban commença par une formation en peinture et en architecture à Paris. Il s’intéresse aux liens entre le corps et les constructions spatiales dans lesquelles il évolue et la création chorégraphique.

En découvrant le théâtre et la danse il développe son questionnement entre corps et espace. Il est artiste et chercheur, très productif, il met en scène, il écrit des essais qui posent les bases d’une théorie du mouvement inexistante à son époque.

Il propagera l’idéal de la danse libre. Il remet en question la fonction du spectacle, de la danse ce qui l’amènera à explorer d’autres domaines que celui de la création artistique (le travail industriel, la pédagogie, la thérapie…)

En 1928 R. Laban présente à Essen son système d’écriture du mouvement, la Cinétographie ou Labanotation. Après avoir étudié les lois de la cinétique humaine ainsi que les systèmes d’écriture précédents (comme le système Feuillet par exemple), Rudolf Laban construit son système d’écriture autour de 4 éléments : LE TEMPS, L’ESPACE, LE POIDS ET LA FORCE.

La Cinétographie est utilisée à des fins très diverses : la transcription et la conservation des danses scéniques ou l’étude de danses ethnique et folklorique, l’anthropologie, la recherche scientifique, les analyses kinésithérapiques, l’ergonomie…