PETER VAN DYK

(1929-1997)

« Je suis passé souvent du concret à l’abstrait, du tragique au léger, cependant j’avoue que je préfère les ballets développant un thème, une ambiance et pas nécessairement une action. » Peter Van Dyk

Peter Van Dyk débute sa carrière de danseur en 1946 à l’Opéra de Berlin Est, puis à l’Opéra de Berlin Ouest (1950-51), à Wiesbaden puis entre à l’Opéra de Paris en 1955 comme danseur étoile.
Assurant dès 1962 des fonctions de maître de ballet, il termine sa carrière d’interprète à Hambourg (1960-70).
Il se consacre ensuite à l’enseignement et la chorégraphie. Il est professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris de 1992 à 1994.

Extrait de l'oeuvre cité dans la machine

TITRE : LA SYMPHONIE INACHEVÉE
ANNÉE : 1957
MUSIQUE : Symphonie n°8 en si mineur D 759 dite : "Inachevée" de Frantz Schubert
AUTEUR DE LA PARTITION : Claire Roucolle, 2005
DURÉE DE LA PIÈCE : 20 minutes

Propos

Je ne veux pas prétendre avoir tout mis de moi dans ce ballet, mais je redoute de ne plus atteindre jamais à sa justesse et à sa plasticité. Je crois que la Symphonie imprègne d’un sceau indélébile la totalité de mon oeuvre future.
Un rêve ? Peut-être un instant de la vie de deux êtres, transposé dans le monde irréel de la danse.

Peter Van Dyk

Cette chorégraphie devait être à l’opposé des pas de deux au déroulement immuable : suite de “morceaux de bravoure” en solo ou à deux, s’appuyant sur une musique soulignant les prouesses techniques. Inspiré par la musique de Schubert, Peter Van Dyk rêvait d’un couple où l’homme et la femme danseraient à l’unisson, sans “effets” sans virtuosité visible, l’émotion se dégageant de la chorégraphie comme elle se dégage de la musique. (Extrait de la partition, texte de Jacqueline Rayet)