Jean-Claude Gallotta, né en 1950, découvre la danse classique et les claquettes à 22 ans après des études d’arts plastiques aux Beaux-Arts de Grenoble. Bien qu’il se déclare « non-danseur », il obtient un prix en 1976 (puis un second en 1980) au Concours chorégraphique international de Bagnolet, révélateur de tous ceux qui feront la « Nouvelle Danse Française ». 

Après un séjour à New York à la fin des années 70 où il rencontre Merce Cunningham et découvre l’univers de la post-modern Dance (Yvonne Rainer, Lucinda Childs, Trisha Brown...), Jean-Claude Gallotta fonde en 1979 à Grenoble – avec Mathilde Altaraz – le Groupe Émile Dubois qui s’insère en 1981 dans la Maison de la Culture de Grenoble, comme cellule de création chorégraphique et qui deviendra en 1984 l’un des premiers Centres chorégraphiques nationaux.

Sa première grande pièce Ulysse, 1981, un « ballet blanc » devenu emblématique, qui joue avec les codes du classique sans les détruire, lui ouvre les portes de la reconnaissance internationale.

Suivront Daphnis é Chloé, 1982, un trio intime repris autour du monde au fil des années et des générations ; Hommage à Yves P, une nuit de danse en quatre actes qui fera l’événement du Festival d’Avignon 1983 ; Mammame, 1985, autre pièce qui a sa place désormais dans l’histoire de la danse et qui verra notamment Raul Ruiz l’adapter pour le cinéma.

De 1986 à 1989, il prend la tête de la Maison de la Culture, devenant ainsi le premier chorégraphe directeur d’une Scène nationale.
Parallèlement à ses créations, il transmet des pièces aux ballets des opéras de Paris, Lyon, Bordeaux…

Son Groupe Émile Dubois, redevenu compagnie indépendante en 2016 reste hébergé à la MC2 : Grenoble. Jean-Claude Gallotta est également artiste associé du Théâtre du Rond-Point à Paris et de Scènes Vosges à Epinal. 
En 2020, il s’associe au musicien Rodolphe Burger et à la plasticienne Dominique Gonzalez-Foerster pour la création du Jour se rêve.
Il prépare pour la rentrée 2021, à la demande du Volcan, Scène nationale du Havre, une recréation d’Ulysse, 40 ans après sa première représentation.